Samuel Hoarau
Aujourd’hui, j’en vie, certes pas dans l’excès mais ce travail me fait vivre ainsi que ma famille.
Comme je le dit : J’ai la chance de faire de ma passion mon métier, qu’il en soit ainsi.
Pour ceux qui se demanderaient ce que j’utilise comme acier, c’est de la récupération de lames de ressorts de camions ou de camionnettes, de vieilles limes de plus de 60 ans, mais aussi de l’acier au carbone 0,8 ou plus, de l’acier au tungstène, du 100CR6… que j’achète en Allemagne ou en France «pour la conception de damas» en autre.
MON HISTOIRE
J’ai toujours été passionné par les couteaux, sabres en tout genre et tout ce qui touchait de près ou de loin à la coutellerie, surtout les sabres japonais.
Étant donné que je n’avais pas d’espace et de temps, je ne pouvais pas m’adonner à cette passion mais ce n’est pas pour autant que je ne me renseignais pas sur le sujet.
De plus, je n’aime pas avoir un couteau qui ne coupe pas ou qui ne tienne pas le tranchant.
Donc, on n’est jamais mieux servi que par soi-même…
Quand j’ai pu enfin m’installer chez moi et faire ce que je désirais, j’ai réalisé cette envie…
Il a quand même fallu que j’attende fin 2007 pour que je puisse réaliser mon projet mais « mieux vaut tard que jamais ».
Depuis ce jour quand j’ai un peu de temps, je forge !
En mars, quelques jours après mes 32 ans, j’ai dit à ma femme que je voulais en faire mon métier… que je ne pensais pas être le seul à «aimer» les couteaux et tout ce qui touche à cet univers sur ma belle petite île. Elle m’a dit d’essayer et que l’on verrait ce que nous réserverait l’avenir !
Chaque acier a sa résistance et son utilisation.
Donc si vous voulez un couteau ou autre, il faudra d’abord savoir à quoi il va vous servir…
Sur certaines de mes lames, je fais une trempe sélective (à l’argile comme pour les sabres japonais) ou une trempe sélective choisie que sur le tranchant, ceci pour une meilleure résistance aux chocs et un effet esthétique.
Tous mes modèles sont faits par moi seul de A jusqu’à Z, tout est forgé, coupé, émouturé, monté, poli à la main. Les manches sont des essences de la Réunion pour la plupart (Letchi, Bibasse, Bambou, Camphre, Coco, Tamarin et bien d’autres…), ou des importés pour les lamellés (Sapelli, Palissandre, Iroko, Frêne…).
Mes produits phares en coutellerie sont :
- la machette de la Réunion «le Grand Bourbon».
- Le couteau pliant traditionnel de l’Île «le Ti’Canif».
Acier avec 0,9 % de Carbone, 18 % de Chrome, ainsi que du Vanadium et du Molybdène. Cela en fait un excellent acier
de coupe, qui ne perd pas rapidement son tranchant comme les 12C27 ou 440, tout en étant inoxydable, mais reste néanmoins très facilement affûtable à la pierre. - «Le Ti’Bourbon», que j’ai dessiné en hommage à l’Île Bourbon. J’ai totalement conçu, dessiné et créé le mécanisme (modèle protégé INPI)
- «Le DODO», pour rappeler l’animal disparu
- les couteaux de table «Tipic».
Si ces couteaux sont utilisés tous les jours, vous ne les affûterez que 2 à 3 fois an.
Pour réaliser un couteau pliant, il faut compter une moyenne de 4 à 10 heures de travail, pendant lesquelles je dois monter et démonter plus 30 fois mon couteau pour un ajustement impeccable. Pour chacun des clous en inox, il faut compter pas moins de 40 coups de marteaux pour qu’il soit aplatit correctement..
Certificat d'authenticité
En achetant l’un de mes produits vous aidez à développer l’Artisanat d’Art à l’Ile de la Réunion et toute la profession vous en remercie par avance.
Autres servicesCBS RUNpièces uniques fait main.
Je réalise aussi toutes vos idées sur demande, alors n’hésitez pas à offrir un cadeau original et unique de la Réunion.
Pour un petit souvenir éducatif et original, je fais des puzzles en bois de l’Ile de la Réunion avec ses 24 communes ou par arrondissements.
De couleurs différentes ou naturel, au format de 20 cm par 26 cm.
Il est aussi décliné en version plexiglas et bois noble.
Je fais aussi tout autre objet ou réalisation sur demande pour toutes occasion (cadeaux protocoles, trophées, portes clés, magnets…).
J’ai la chance de faire de ma passion mon métier, qu’il en soit ainsi.
Samuel HOARAU